Monnaie Louis XVIII
Nom de l'atelier : Paris
Lettre d'atelier : A
Diamètre en mm : 18 mm
Axe des coins : 6 h.
Métal : Argent
Poids observé : 2,39 g.
Poids théorique : 2,50 g.
Taille : 400 au kilo
Titre en millième : 900°/oo
Tranche : lisse
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REVERS |
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Maître d'Atelier : Alexandre Beaussier (1817-1840) Graveur : Auguste François Michaut (1786-1879) Graveur général : Nicolas-Pierre Tiolier (1816-1824) |
N° dans les ouvrages de référence : F.179/52 |
Description état de conservation : Plats sur les listels et les reliefs, au droit notamment. Une légère patine grise recouvre cet exemplaire. |
Commentaires à propos de cet exemplaire : Trois exemplaires connus selon les auteurs du FRANC V dont cet exemplaire qui provient de la collection Guéant. |
Historique : Louis-Stanislas-Xavier naquit à Versailles en 1755 de l'union du dauphin Louis (fils de Louis XV) et de Marie-Josèphe de Saxe. Il reçut d'abord le titre de comte de Provence et fut appelé Monsieur quand son frère aîné, Louis XVI, devint roi en 1774. Marié à Louise Marie Joséphine de Savoie en 1771, il n'eut pas d'enfants. Souvent en opposition avec la Cour, il ne condamne pas, dans un premier temps, le mouvement de 1789 mais l'évolution des événements le décida à quitter Paris, le jour même de la fuite de Louis XVI à Varennes, mais par un autre chemin. Réfugié à Coblence avec son frère, le comte d'Artois, il prit le titre de régent après l'exécution de Louis XVI puis, à la mort de son neveu Louis XVII, celui de roi. Il se mit à travailler à la restauration malgré le faible secours dont il disposait et fut contraint de changer plusieurs fois de résidence devant les victoires de la révolution et de Bonaparte. Avec le Premier Empire, la cause monarchique semblait désespérée et Louis XVIII s'installe en Angleterre dans une période d'exil et de gêne financière. Lors des premières défaites de Napoléon Ier, Louis XVIII reprit son activité diplomatique qui, à l'initiative de Talleyrand et grâce au soutien anglais, lui permit de rentrer en France en mai 1814. Obligé de fuir à Gand durant les Cent-Jours, Louis XVIII, lors de la seconde Restauration, essaya de mener la même politique de réconciliation que celle définie lors de son premier retour en France. Malgré les pressions royalistes, Louis XVIII soutint fermement la politique modérée de Decazes dans les premières années. Débordé par la réaction des ultras après l'assassinat du duc de Berry, il dut renvoyer Decazes ce qui marqua le triomphe de la droite pour la fin du règne et pour le règne suivant . |